Après le 7 mars,

Mobilisation le 08 mars 10h devant la préfecture d’Epinal pour le jour de lutte internationale pour les droits des femmes !!

Je suis salarié-e ou agent dans un EHPAD, dans une clinique à l’ hôpital, dans un établissement social et médico-social, dans l’animation.

Je travaille auprès de personnes en situation de handicap, adultes ou enfants ; je fais des horaires coupées, parfois 2 coupures par jour ; j’accompagne des personnes à la rue, faisant souvent face à des situations de violence ; je soigne des personnes malades, dans des conditions pénibles ; j’accompagne et je prends soins des personnes âgées au pas de course, avec des gestes et des postures fatigantes et usantes.

Je ne tiendrai pas jusqu’à 64 ans !

Dès le 7 mars, je rejoins la mobilisation contre la réforme des retraites.

Plus d’un million de salarié·es, étudiant·es, retraité·es sont descendus dans la rue le 19 janvier pour s’opposer à la réforme des retraites.

Dans tous les secteurs cette réforme aura un impact, dans la santé, le social, le médico-social, l’éducation, le commerce, le transport, l’agriculture…

Nous pouvons faire plier ce gouvernement alors que 94% des salarié·es et 60 % de la population sont contre ce projet de loi ! À qui profite cette réforme ? Certainement pas aux travailleuses et travailleurs qui se lèvent à l’aube depuis des années pensant pouvoir atteindre la retraite pour enfin pouvoir souffler.

Pas à tous·tes ces salarie·é·s, en majorité des femmes, qui travaillent dans le sanitaire, le social et le médico social, à domicile, en temps partiels imposés pour beaucoup, avec des horaires décalés ou de nuit, avec une organisation de travail imposée et des heures éparpillées sur une journée.

Elles·ils se retrouvent bien vite usé·es physiquement.

Et tout cela pour partir avec des pensions de misère et sans avoir le temps de profiter de leur retraite.

Seuls les patrons et les actionnaires vont profiter de cette contre-réforme, pour continuer d’accumuler les milliards, d’exploiter et de mépriser les salarié·es, pour les forcer à se tourner vers les assurances privées.